« L’École à l’épreuve de la croissance citoyenne » est selon l’auteur, le Général de brigade Mamadou GAYE, le fruit d’une longue réflexion et d’un long compagnonnage avec l’école sénégalaise, à la faveur de ses diverses occupations professionnelles. Il s’adresse principalement à la communauté éducative, mais également à tous les acteurs périphériques telles que les Organisations non gouvernementales, la famille, les collectivités, les mouvements associatifs, les mouvements de jeunesse, les communautés locales, religieuses, culturelles, les médias, etc.
Les différentes thématiques contenues dans cet ouvrage interpellent notre éthique professionnelle et nous invitent en même temps à repenser l’éducation à la citoyenneté qui doit être le préalable à toute autre forme d’éducation. Le général GAYE a donc voulu inviter à de nouveaux efforts, voire à un sursaut national, pour restaurer en partie, grâce au génie de l’école, les valeurs morales de notre société sévèrement érodée par des mutations sociétales protéiformes et agressives dont l’exacerbation des individualismes, la judiciarisation de notre société, la crise d’autorité sans précédent, bref l’indiscipline sous toutes ses formes. L’auteur pense être convaincu que le meilleur investissement que nous pouvons faire est celui sur l’Ethos patriotique et la conscience citoyenne de notre jeunesse sinon tous les autres efforts de développement seraient vains.
Publié en 291 pages par les Éditions L’Harmattan Sénégal, en novembre 2020, « L’École à l’épreuve de la croissance citoyenne » est un livre d’une grande portée pédagogique qui pourra figurer utilement dans les bibliothèques des Inspections d’Académie (IA), des Inspections de l’Éducation et de la Formation (IEF) et celles des Centres régionaux de Formation des Personnels de l’Éducation (CRFPE). Le sujet proposé par l’Auteur pose donc avec acuité la problématique de la gouvernance et du leadership en milieu scolaire, du rôle des collectivités territoriales et des acteurs périphériques dans les politiques éducatives mais aussi et surtout de la fonction de l’école qui, selon l’auteur, devrait être « le cadre idéal pour forger des citoyens modèles capables de construire un monde meilleur où chaque être vivant trouverait les conditions propices à son plein épanouissement ».